Konexio lance une formation de formateurs à Nairobi pour apporter des moyens de subsistance aux femmes réfugiées par l’acquisition de compétences numériques.
C'est officiel : avec le lancement de notre cours intensif de formation des formateurs à Nairobi, Konexio a ouvert la voie à notre troisième pays, le Kenya.
Konexio s'associe à RefuSHE, une ONG basée à Nairobi, pour former 240 femmes réfugiées vulnérables aux compétences numériques pour des missions de freelancing en ligne, ouvrant ainsi la porte à des opportunités d'emploi sûres et dignes qui changent la vie. Nous formerons les formateurs de RefuSHE, développerons un programme d'études localisé et apporterons notre expertise dans le domaine numérique afin que les femmes réfugiées au Kenya puissent avoir accès à des opportunités de missions rémunérées en ligne, indépendamment des défis contextuels auxquels elles sont confrontées.
Tout commence par la formation des formateurs ("ToT"), qui sont le lien clé entre les étudiants et le monde numérique. Susan et Cliford, les formateurs de RefuSHE, participeront au cours intensif de formation des formateurs de Konexio de la fin mars à la fin mai. Nous sommes vraiment ravis de donner le coup d'envoi de notre première ToT au Kenya avec Susan et Cliford ! Lisez cette interview pour s’immerger dans ce programme de freelancing numérique, leurs conseils pour les femmes qui se lancent dans des emplois numériques, et pourquoi ils pensent que la formation de Konexio est la bonne solution pour les défis d'aujourd'hui.
1. Q : Quelle est votre formation?
Susan : Je suis une professionnelle de l'informatique expérimentée avec un penchant pour la formation en informatique, le freelancing et le travail numérique. Ma plus grande passion dans la vie est d'utiliser mon savoir-faire technique pour avoir un impact et transformer les moyens de subsistance.
Cliford : Je suis un formateur professionnel et un mentor, expérimenté dans le développement de logiciels et avec 6 ans de travail en ligne dans le développement web et système, le marketing numérique, la transcription, le sous-titrage vidéo et la gestion des données. J'ai travaillé dans plusieurs plateformes de travail en ligne, notamment : Upwork, Remotask, QA World, Guru, Fiver et Appen. Avoir un impact positif sur la vie des Kenyans et des réfugiés est ma mission et mon but dans la vie.
2. Q : Qu'est-ce qui vous a attiré vers la formation au freelancing numérique ? Pourquoi est-ce important ?
Susan : Les réfugiés sont particulièrement vulnérables, ils ont fui les conflits et à cela s’ajoute le fait que la plupart des lois locales sur le travail ne leur sont pas favorables, beaucoup finissent par être exploités à la recherche de moyens de subsistance dignes. Grâce à la formation en freelancing, les filles réfugiées seront responsabilisées et auront la possibilité de gagner un salaire décent dans le secteur numérique.
Cliford : Mon principal facteur d'attraction dans la formation au freelancing numérique est le désir de voir les personnes défavorisées de la société profiter des opportunités offertes par le numérique et être en mesure de gagner un salaire décent dans la Gig Economy et dans le freelancing et de mener une vie meilleure.
3. Q : Qu'espérez-vous retirer de la formation des formateurs ?
Susan : Je cherche à acquérir des compétences pratiques, des techniques de plateforme et des connaissances qui amélioreront ma prestation de formation aux étudiants.
Cliford : J'ai hâte d'acquérir davantage de compétences et de connaissances dans l'économie des concerts et du freelancing, ce qui me permettra d'avoir un impact sur davantage de vies.
4. Q : Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui envisagent de se lancer dans le secteur numérique ?
Susan : Ne vous laissez pas freiner par les stéréotypes. Si vous êtes passionnée par quelque chose et que vous pensez pouvoir le faire, foncez ! Je me suis souvent demandé : "Est-ce que c'est quelque chose que je peux faire ? Je ne sais pas, essaie donc ! Et chaque fois que j'essaie, je me rends compte que tout est possible. C'est seulement une question de temps, d'effort et d'attitude.
Cliford : Le monde se déplace vers l'espace numérique, c’est maintenant que tout se joue, l'avenir est en ligne. Le travail en ligne est un travail.
5. Q : Comment pouvons-nous amener plus de femmes dans le monde de la technologie ?
Susan : Nous pourrions encourager les femmes à saisir les opportunités qui se présentent et encourager les filles dès leur plus jeune âge à suivre des cours de STIM.
Cliford : Nous pouvons y parvenir par la mobilisation, la sensibilisation et l'encouragement des femmes en leur offrant davantage d'opportunités et de formations dans les domaines technologiques.
6. Q : Qu'est-ce qui vous réjouit le plus dans cette formation ?
Susan : Ma plus grande joie serait de voir les jeunes femmes et filles réfugiées gagner un salaire décent dans l'économie numérique. J'attends avec impatience de savoir comment nous allons y parvenir.
Cliford : Acquérir des compétences pratiques et avoir un impact sur plus de vies, et surtout voir des femmes réfugiées gagner un salaire décent.
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Les réponses ont été légèrement modifiées pour des raisons de clarté et de grammaire.
La collaboration entre Konexio et RefuSHE est rendue possible grâce au Défi Impact Google.org à l’attention des femmes.
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