Ayant un profil foncièrement social, Cristina a eu de nombreuses expériences associatives en France comme à l’étranger. Grâce à son métier d’ingénieure télécoms, elle a pu mettre ses connaissances au profit de ceux qui en ont le plus besoin, en créant notamment des réseaux de télémédecine dans des régions isolées en France et au Guatemala. Depuis 1 an et demi, Cristina a décidé de mettre ses compétences au service de Konexio et de ses apprenants.
Quel est votre parcours en tant que bénévole ?
J’ai fait pas mal de bénévolat et d’humanitaire en France et à l’étranger, de très belles expériences. Je suis chez Konexio depuis 1 an et demi. J’ai commencé comme assistante formatrice puis formatrice, d’abord sur les cours débutants DigitAll puis sur les cours intermédiaires.
Comment avez-vous connu Konexio ?
Sur internet! Je venais de faire un projet humanitaire à l’étranger d’un an et quand je suis retournée en france, j’ai voulu continuer à en faire. J’ai trouvé que Konexio était une association qui s’accordait à mon profil tech.
Qu’est-ce que le fait d’être bénévole vous apporte au quotidien ?
Être chez Konexio m’apporte un équilibre émotionnel. Je ne veux pas travailler juste pour l’argent. Je travaille parce que c’est un moyen de vivre, mais à l’intérieur de moi, j’ai un caractère très social et travailler chez Konexio me donne cet équilibre nécessaire à ma vie.
Quel est l’aspect qui vous plaît le plus dans le fait d’être bénévole chez Konexio ?
Ce qui me plait le plus, c’est la fin des cours, quand on a fini toutes les séances. Ce qui me plait, c’est regarder les visages et la joie chez les apprenants. C’est très satisfaisant parce qu’on les voit vraiment avancer en quelques semaines. Une grande partie du bénévolat c’est de motiver les gens à avoir l’espoir qu’on peut aller mieux. Pour moi c’est très important. Donc le plus satisfaisant, c’est d’arriver à la fin du cours et voir que les apprenants répondent bien, c’est vraiment gratifiant.
Pourquoi pensez-vous qu’on devrait s’engager dans le bénévolat ?
Dans le contexte sanitaire actuel, on se remet tous en question, on voit ce qui est important et on apprend à prendre du recul, à relativiser les choses. Le plus important ce n’est pas de pouvoir s’acheter un nouveau sac, mais c’est de pouvoir se dire que tout le monde a les mêmes opportunités. L’important c’est d’apporter un petit plus de notre côté pour aider les gens qui ont des besoins basiques, manger, avoir un toit, ou d’autres besoins, comme un besoin d’intégration. Avec Konexio par exemple, on aide vraiment les gens à aller vers une insertion professionnelle et sociale pour qu’ils puissent avancer.
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